L’ A 65 en 2017 …………..
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Petit rappel de l’année 2016 ( S.O. du 2-10-15 ):
Autoroute A65 Pau-Langon : « l’équilibre atteint en 2016 »
Le président d’A’liénor, Olivier de Guinaumont, annonce un équilibre en 2016 grâce à une fréquentation en hausse et un emprunt renégocié
Olivier de Guinaumont a le sourire. Ce vendredi, à Pau, il a annoncé des chiffres encourageants pour l’autoroute A65, Pau-Langon et notamment suite à l’été 2015. « En juillet et en août, nous avons enregistré 14 528 transactions en moyenne par jour ce qui représente 9,8% de hausse par rapport à l’année précédente. Pour nous, c’est un bel été, j’espère que le Béarn en a bien profité ».
Parmi ces voyageurs, 13 097 véhicules légers et 1 431 poids lourds qui effectuent en moyenne un trajet de 80 km.
Depuis janvier 2015, la hausse des transactions est de 7,6%. Sur 12 mois : 5,4%.
Olivier de Guinaumont a expliqué ses bons résultats par la baisse du coût du carburant. « Psychologiquement, les automobilistes se mettent à reprendre l’autoroute », poursuit le président. Sachant que la hausse de trafic sur le réseau autoroutier français n’est pas aussi importante : +2,2% de véhicules légers depuis le 1er janvier; +2% de poids lourds.
Pour la première fois en équilibre depuis sa mise en service
Du coup, pour la première fois depuis sa mise en service en décembre 2010, l’A65 est à l’équilibre de sa trésorerie depuis le 1er janvier 2015.
En 2015, elle restera tout de même en déficit global d’un million d’euros.En 2016, le résultat global de l’entreprise devrait être à l’équilibre.
« Les actionnaires ne devraient pas toucher de dividendes avant 20 ou 30 ans »
Il faudra encore du temps et des recettes pour résorber la dette cumulée depuis 2010 qui est de 126 millions d’euros. Sans compter, l’emprunt contractée auprès des banques de 900 millions. Un emprunt dont les taux ont été renégociés pour 5 ans.
Les actionnaires ne devraient pas toucher de dividendes avant 20 ou 30 ans, prévoit Olivier de Guinaumont.
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Et en 2014 alors, que disait la République des Pyrénées du 29 avril ?
Autoroute A65 Pau – Langon : une progression
lente mais continue
Petit à petit, les usagers s’approprient l’autoroute Pau-Langon. L’interdiction des poids lourds sur la départementale booste le trafic des camions depuis le mois de janvier.
On estimait pouvoir atteindre le trafic théorique en trois ans, ce sera plutôt en cinq ou six ans ». Olivier de Guinaumont, président d’A’liénor, société concessionnaire de l’A65, présentait hier les résultats de trafic pour l’année 2013. Globalement, le trafic a augmenté de 6 % par rapport à 2012 (+ 5,5 % pour les voitures, +13,1 % pour les camions), faisant suite à une augmentation de 4,2 % en 2012 par rapport à 2011.
On constate ainsi que petit à petit, cet itinéraire, considéré comme trop coûteux, s’impose peu à peu. « La montée se fait plus lentement que prévu. Peut-être est-ce un effet de la crise avec des usagers qui changent de comportement et viennent plus lentement à l’autoroute », envisage Olivier de Guinaumont. Il pointe également la tradition d’itinéraires gratuits ou peu coûteux (RN10, A64, quatre voies des Landes…). Bref, il y a encore un différentiel de 20 % entre les prévisions et la réalité des chiffres, les trois quarts étant imputés à la crise.
4 millions de transactions en 2013
Pour autant, en 2013 il y a eu 4 millions de transactions aux péages de l’autoroute Pau-Langon, soit 11 000 par jour pour un trajet moyen de 81 km. En 2012, on avait enregistré 3,7 millions de transactions pour un trajet moyen de 82,7 km. « La croissance est plus importante sur les petits trajets », note le président d’A’liénor.
Quant à l’interdiction des poids lourds sur la départementale (depuis décembre), c’est une manne pour l’A65 qui a vu le trafic poids lourds augmenter de 31 % à fin mars (+6,6 % pour les voitures).
Au final, 2013 reste toujours déficitaire avec 31 millions d’euros de pertes, soit 103 millions pour les trois premières années d’exploitation. Pour 2014, le déficit prévu serait de 28 millions. Dans ce déficit, on trouve les taxes, les dettes et l’amortissement de l’actif. Olivier de Guinaumont reste résolument optimiste : « L’amélioration vient de la croissance des recettes car le trafic augmente. Et en 2015, nous pourrons renégocier l’emprunt que nous avons obtenu à 5,5 % en 2007. On peut espérer diminuer le taux de moitié », espère-t-il. La dette coûte 45 millions d’intérêts par an.
Embellie en 2018 ?
Si tout se passe comme il l’espère, l’équilibre de trésorerie pourrait être atteint dès 2015 et l’équilibre du résultat comptable en 2018. « Ensuite on devrait générer du profit pour nous permettre d’éponger les pertes des premières années. Avec des investissements aussi lourds, 1,3 milliard, ce serait un scandale si c’était déjà rentable ! Une concession s’apprécie dans la durée. Il faut être patient », conclut le patron d’A’liénor.
==>> La prime aux petits déplacements
Plombée par sa réputation d’autoroute parmi les plus chères de France, l’A65 propose toutefois quelques ristournes. Pour les poids lourds, il y a une remise maximale de 13 % à laquelle peuvent s’ajouter des remises pour les transporteurs locaux faisant des trajets courts. La totale des remises cumulées peut réduire le ticket de 20 %.
Pour les véhicules légers, A’liénor fait un effort pour les trajets courts, domicile-travail. Sur un itinéraire défini, l’automobiliste peut obtenir une ristourne de 25 % à partir du 11e voyage et ce jusqu’au 40e dans le mois, ce qui correspond à 20 allers-retours domicile-travail par mois.
Côté travaux, à partir de juin, et pour deux ou trois mois, les usagers devront composer avec les travaux de réfection de la chaussée sur 2 kilomètres au nord d’Aire-sur-l’Adour, suite à des tassements.
Par Laurent Vissuzaine
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